Pitch : À 60 ans, l’athlète Diana Nyad entreprend de réaliser le rêve le plus fou de sa vie : relier Cuba à la Floride à la nage sur une distance de plus de 160 kilomètres.
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Avis de Pierre Marcel : Ces dernières années, Netflix nous a habitué à des films salés souvent de qualité. Leurs productions maritimes s’enchaînent pour des spectateurs de tous âges et dans tous les genres : La Jeune Fille et la Mer, le Monstre de la Mer, la Sagesse de la Pieuvre, Last Breath et aujourd’hui Nyad (Insubmersible).
De tous les portraits de femmes liées à l’océan que j’ai pu voir, ce film est l’un des tous meilleurs.
Le casting est trois étoiles et c’est un véritable bonheur de voir Jody Foster (Taxi Driver, Le Silence des Agneaux) dans un rôle de coach qui lui va parfaitement. Sa prestation est indissociable du rôle principal de ce film tenu par Annette Bening (American Beauty, Mars Attack) que le public connait moins, mais qui est tout autant une immense comédienne. Sa prestation y est magistrale. Sa ressemblance physique avec l’héroïne réelle, sa force de caractère et la conviction qui se distingue de son interprétation vous font oublier que c’est une fiction et non un documentaire.
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Le rythme, les images en mer, les dialogues, l’intrigue, tout m’a plu. Ici la mer est brutale, violente, mais elle laisse passer ceux qui la respectent et cette nageuse du large connait l’océan sans mettre de côté ses valeurs profondes. Ici, on ne se défend pas contre les requins avec des cages ou des armes, on ne juge pas les qualités d’un capitaine à son « bagout » mais bien à son expérience réelle et à sa sincérité. Le sujet de l’homosexualité de Diana Nyad et des controverses qu’elle a pu engendrer lors de sa carrière aux USA ne sont pas éludées mais restent périphériques et c’est très bien ainsi.
Je ne connaissais rien de cette histoire ni de son héroïne et c’est une découverte qui m’a aussi ouvert les yeux sur une activité nautique que je ne connaissais pas bien : la natation en eau libre. Inventé par le poète Lord Byron en 1810, ce sport récemment médiatisé en France grâce aux exploits de Philippe Croizon est plein d’avenir tant il est accessible à tous ceux qui savent nager.
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Un seul regret, j’ai vu ce film sur une tablette et c’est lamentable car les réalisateurs travaillent pour que l’image soit mise en valeur et ma tablette ne créée pas cela sans oublier la force émotionnelle dégagée par l’expérience collective de la salle de cinéma qui n’y était pas non plus.
Bref, foncez sur Netflix voir ce grand film qui sera rapidement une Projection Salée sur un grand écran, ce film le mérite.
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